10 – Les 2 Loups profites de leur piscine

Le soleil de l’après-midi baignait le jardin d’une lumière dorée, les cigales chantaient à plein poumons et une légère brise faisait doucement frémir les feuilles des arbres. Au centre du terrain, l’eau claire de leur toute nouvelle piscine scintillait comme un miroir liquide. MrKnowherre, en short noir, plongea d’un bond élégant, éclaboussant légèrement Wolfoshi qui se reposait sur un transat à l’ombre d’un parasol.

« Hey ! » grogna doucement Wolfoshi, un sourire au coin des lèvres. Il se redressa, révélant son torse encore perlé des gouttes de leur baignade précédente. « Tu vas voir, toi. »

Il bondit avec la grâce d’un félin dans la piscine, créant une vague qui submergea MrKnowherre. Celui-ci refit surface en riant, ses mèches violettes collées sur le côté de son visage. Son bras cybernétique étincelait sous les rayons du soleil. Il nagea jusqu’à Wolfoshi et s’agrippa à lui en riant :
« Tu m’as eu, vieux loup ! »

Ils jouèrent un moment, s’éclaboussant, se poursuivant sous l’eau, avant de s’adosser au bord, à demi-immergés, savourant le calme retrouvé. Wolfoshi passa un bras autour de MrKnowherre et l’attira contre lui. Leurs regards se croisèrent, doux et tendres, et MrKnowherre ferma un instant les yeux, se laissant bercer par la chaleur du moment.

« C’est la meilleure idée qu’on ait eue, cette piscine », murmura-t-il.

« On mérite bien ça, après tout ce qu’on a construit ensemble », répondit Wolfoshi en embrassant doucement le sommet de sa tête.

Un peu plus tard, après une longue séance de baignade et de fous rires, ils s’étendirent côte à côte sur les serviettes étalées dans l’herbe, les poils encore humides, main dans la main. Le ciel était d’un bleu limpide, sans nuages, et les rayons du soleil couchant donnaient aux bois de cerf de Wolfoshi une lueur chaude, presque magique.

« Et si on faisait des grillades ce soir ? » proposa Wolfoshi.

MrKnowherre hocha la tête avec un sourire malicieux. « Et moi, un gâteau. Choco-banane. »

Ils éclatèrent de rire ensemble. Le bonheur, parfois, tenait simplement à un après-midi d’été et à deux cœurs battant à l’unisson dans une piscine bleue.

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